Printemps des Poètes

Palmarès du printemps des poètes 2011

Par STEPHANIE SEUZARET, publié le mardi 22 novembre 2011 12:18 - Mis à jour le mardi 22 novembre 2011 12:45

Merci à tous les participants, et nos félicitations aux lauréats !

Premier prix

Douloureux Délice (L'Echo)

Pour toujours cette bête lacère sa proie
Toujours là dans ma tête, l'écho de ta voix
Et pourtant ce supplice me maintient en vie
Ce douloureux délice me porte et détruit

Alors je souffle sur un pétale de fleur
Rêvant que dans l'obscur il éclaire ton coeur
Le mien est dans le noir, cherchant cette étincelle
Sans même le savoir, tu m'as brisé les ailes

Mais je serai toujours dans ce ciel lumineux
L'incendie de l'amour, l'air chaud m'emmène aux cieux
Cette flamme me brûle autant qu'elle cicatrise
Pris dans une cellule, je sens sur moi la bise

Le vent de liberté, je m'envole vers toi
Arrêter de tomber ... Est-ce que je me noie ?
Je suffoque, tourmenté, cette fleur ne croît plus
Mais j'avance en apnée, entre vie et mort, nu

Pour toujours cette bête vit dans ma poitrine
C'est là, dans ma tête, pire que la nicotine
L'écho de ta voix ...

Un écho qui résonne, se cogne et rebondit
M'agresse et m'assomme, me guérit et survit
L'écho de ta voix ...

L'écho ...

Deuxième prix
Seule dans la chambre; le baiser de la mort t'attends, il est rude et doux à la fois.
La dame en noir cherche son amant; seul le gouts de ses lèvres reste dans sa mémoire : elles sont douces, sucrées et indomptables comme le vent ...
Elle pleure ses baisers disparus, sa peau défendue et son coeur innocent.
Bercée dans les bras de l'océan elle n'est qu'à demi-endormie ...
Dans un sursaut de désespoir elle fait sans le savoir le cauchemar des aveugles ...
Elle a l'odeur de la terre et la douceur des mers.
Éternelle est son nom.

Banshee

Troisième prix
Lettre d'adieu...

Toi qui a interpelé mon regard,
Au premier abord tu as fait battre mon coeur,
Qui, jusque là avait perdu tout espoir,
Qu'un jour je puisse rencontrer l'âme-soeur.

Ta voix provoqua chez moi,
Un immense sentiment de joie,
Ton parfum, la douleur,
Qui me rappelle ce bonheur.

Je me suis aperçu que ton image était faussée,
Que ce que tu m'avais fait miroiter,
Etait issu du plus beau mirage,
Mais je sais désormais que la naïveté n'a pas d'âge.

Te fuir car je n'ai pas pu te dire,
À quel point je te désire.
Et qu'à chacun de tes soupirs,
Je n'ai cessé de souffrir.

Tu m'inspirais la confiance,
Je ferme à présent les yeux,
Je ne peux plus t'accorder d'importance,
Celle que tu as prise pour un jeu.

La chaleur que dégageait ton corps,
M'a fait retomber dans l'enfance,
Et je n'ai pas eu tort
De mettre fin à cette souffrance.

D'abandonner cette si belle histoire,
Qui, pour sure, avec le temps,
Serait devenue cauchemar,
Désormais mon coeur se fend.

Le pire c'est le mal que tu as laissé s'installer,
Ce qui ne signifie pas totalement que je t'en veux,
Tu m'as fait évoluer,
Je peux enfin ré-ouvrir mes yeux inondés,

Afin d'avancer.